Le traitement contre l’apnée du sommeil aide à lutter contre l’alzheimer

Le traitement des pauses respiratoires nocturnes retarde sensiblement les premières manifestations du déclin cognitif / de l’alzheimer.

En effet, les méfaits connus de l’apnée du sommeil sur la santé sont multiples :

  • risque accru de troubles cardiaques,
  • de diabète,
  • d’hypertension artérielle,
  • d’obésité.

Comment se caractérise cette pathologie ?

Cette pathologie, se caractérise par des pauses respiratoires fréquentes dans la nuit.

En effet, elle détériore fortement la qualité du sommeil alors que l’individu a l’impression de bien dormi. Elle accéléré également les manifestations de la maladie.

Parmi les individus présentant un déclin cognitif modéré ou une maladie d’Alzheimer, une apnée du sommeil non soignée avance de 13 ans l’apparition des premiers signes de perte de mémoire.

Mais lorsque cette pathologie est prise en charge en équipant le patient d’un masque à pression positive, cet effet délétère disparait, et les ramène au niveau des individus sans troubles du sommeil.

Ces conclusions sont obtenues par l’équipe du Dr Ricardo Osorio, de New York.

Cela, en regroupant des dossiers médicaux de 2 470 personnes âgées de 55 à 90 ans participant à une étude sur la maladie d’Alzheimer.

De plus, l’auteur met en garde contre un raccourci qui consiste à faire de l’apnée du sommeil une cause d’Alzheimer. « Nous avons simplement établi une corrélation », insiste-t-il.

Conclusion de l’étude.

Pour le Pr Bruno Dubois, à Paris, « cette étude confirme la relation entre la qualité du sommeil et les performances cognitives, notamment de la mémoire. Cela doit inciter les gens à se préoccuper de la qualité de leur sommeil. »

En effet, l’enjeu est de taille car l’apnée du sommeil toucher, chez les personnes âgées, un homme sur deux et une femme sur quatre.

Beaucoup n’en sont toutefois pas conscients.

Un fort ronflement, l’arrêt répété de la respiration pendant la nuit et une forte sensation de fatigue au réveil doit inciter à consulter.

Une des difficultés reste que le traitement le plus efficace, le masque à pression positive continue, est peu confortable et par conséquent pas toujours bien suivi.